Adresse postale :
Paroisse NDBC, 140 rue
de Clignancourt
75018 PARIS
Téléphone :
01 46 06 35 41
Courriel :
contact@notredame
dubonconseil.fr
La paroisse
Les horaires
La communauté
Histoire
Contactez-nous
Chaque semaine nous publions l’éditorial de la feuille paroissiale.
4 mai
D’habitude, en me mettant à la rédaction de ces quelques lignes commentant la liturgie du dimanche, j’ai bien soin de vérifier si je n’ai pas déjà, depuis plus de 9 ans passés avec vous, déjà pris le même titre. Et bien souvent, je fulmine, « Tu n’es vraiment pas original, tu répètes toujours pareil, tu es vraiment prévisible ! » Sans doute certains d’entre vous pensent un peu la même chose… Mais aujourd’hui, je ne vérifie pas, car je sais. Je sais que j’ai déjà intitulé un édito, plusieurs sans doute, de ces mêmes mots : « Pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. »
20 avril
Chaque année, ce quatrième dimanche de Pâques met sous nos yeux la belle et douce figure du Christ Bon Pasteur qui ne s’est pas contenté de prendre soin de ses brebis mais qui a donné sa vie pour chacune d’entre elles ! « Il m’a aimé, il s’est livré pour moi ! » aimait redire saint Paul (Galates 2 v20). La première lettre de saint Jean que nous entendons ce dimanche ne nous dit pas autre chose. Elle nous invite à regarder, à contempler l’amour incroyable que Dieu nous porte. « Voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu - et nous le sommes. » ( 1 Jean 3 v1).
22 mars
En ce dimanche, notre Carême prend une tournure plus intense, plus dramatique. A l’approche du grand passage (c’est le sens du mot Pâque) Jésus livre son Cœur et nous dévoile l’intensité de sa relation avec son Père. Il fait monter un véritable cri de douleur : « Maintenant mon âme est bouleversée. Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ? » Cette scène bouleversante semble récapituler deux épisodes de la vie de Jésus. C’est comme s’il vivait à la fois la Transfiguration (avec la voix du Père) et son agonie au Jardin des Oliviers ; que saint Jean ne rapporte pas directement.
2 mars
Parfois, reconnaissons-le, pour justifier nos accès de colère nous disons : « J’ai piqué une sainte colère ! » Nous devrions peut-être nous accuser simplement sans nous justifier en disant : « Je me suis mis en colère. »
La colère de Jésus dans le temple de Jérusalem nous interroge. Pourquoi en effet celui qui est doux et humble de cœur, artisan de paix, agit-il ainsi ? Jésus a-t-il simplement craqué et perdu la maîtrise de ses nerfs ? Pas du tout bien évidemment !
25 février
Parvenus au quart de notre Carême, la liturgie de ce deuxième dimanche nous offre des lectures déconcertantes : le sacrifice d’Isaac tout d’abord, que nous devrions plutôt appeler le sacrifice d’Abraham, puis l’évangile de la Transfiguration, que nous entendons chaque année dans l’un des trois évangiles synoptiques. Qui pourrait rester calme, zen, face à ces récits déchirants ?
13 février
Le Carême commence dans trois jours ! Il nous faut prendre ce temps liturgique au sérieux. Si, avant même qu’il ne commence, nous sommes déjà décidés à le vivre à la légère, ce serait grave ! Le carême n’est pas une corvée, c’est un temps de grâce qui nous est offert. Le prendre à la légère c’est considérer notre propre vie, et notre vie chrétienne à la légère, c’est ne pas se prendre au sérieux soi-même et ne pas prendre au sérieux Jésus Christ qui a donné sa vie pour nous sur la Croix. Car, ce n’est pas pour rire qu’Il nous a aimés…
4 février
La première lecture de ce dimanche, extraite du livre de Job, peut paraître scandaleuse et même sembler inviter au désespoir : « Vraiment la vie de l’homme sur la terre est une corvée (…) depuis des mois je n’ai en partage que le néant, je ne compte que des nuits de souffrance. »
27 janvier
Etrange question qui est posée à Jésus en ce dimanche. Question à laquelle, d’ailleurs, pour une fois, il ne répondra pas.
Nous sommes dans les toutes premières pages de l’évangile de saint Marc, qui va nous accompagner au cours de cette année liturgique. Après son baptême, puis l’appel des premiers disciples (entendu la semaine dernière) Jésus délivre aujourd’hui un enseignement dans la synagogue de Capharnaüm. Il ne se contente pas d’une belle prédication, d’un beau discours, de belles paroles. Il est LA Parole, la Parole qui s’est faite chair. Au contact de cette Parole, son auditoire est saisi, frappé. « Il n’est pas comme les autres. » La Parole de Jésus ne laisse pas indifférent. Elle pénètre jusqu’aux plus intime de nous même, nous rejoint au plus profond.
21 janvier
Les plus anciens connaissent cette célèbre chanson des années 1930… Chanson comique, qui a d’ailleurs conservé toute sa fraicheur, où tour à tour, les employés d’une bonne marquise, qui avait dû s’éloigner de son château pour quelques jours, essaient de lui apprendre le plus doucement possible, en la rassurant, qu’au fond… elle a tout perdu ! Les ressemblances avec notre époque et avec nous-mêmes ne manquent pas. Nous avons un mal fou à nous remettre en question à reconnaître que nous fonçons peut-être dans une direction qui n’est pas forcément la bonne…
13 janvier
André avait entendu cette parole de Moïse : « Le Seigneur votre Dieu vous suscitera un prophète comme moi ; c’est lui que vous écouterez » (Dt 18,15). Maintenant il entend Jean Baptiste s’écrier : « Voici l’Agneau de Dieu » (Jn 1,29). Dès qu’il voit celui-ci, il vient spontanément à lui. Il a reconnu le prophète annoncé par la prophétie, et il conduit par la main son frère vers celui qu’il a trouvé. Il montre à Pierre le trésor qu’il ne connaissait pas : « Nous avons trouvé le Messie, celui que nous avons désiré. Nous attendions sa venue, contemplons-le maintenant. Nous avons trouvé celui que la grande voix des prophètes nous enjoignait d’attendre. Ce temps-ci a amené celui que la grâce avait annoncé, celui que l’amour espérait voir ».